Objectifs pédagogiques de la fiche

  • Mise à jour des connaissances autour de l'amélioration du bilan hydrique au sein d'un peuplement régulier monospécifique.
  • Appréhender les différences de consommation en eau entre peuplements mélangés et peuplements réguliers monospécifiques.

Principaux enseignements de la fiche

L'état des connaissances actuelles autour de l'avantage des peuplements mélangés par rapport aux peuplements monospécifiques sur la consommation en eau totale du peuplement, le bilan hydrique, la productivité... est encore parcellaire et sujet à controverses. En tout état de cause, sur la base des connaissances scientifiques actuelles, il n'est pas possible de faire des préconisations de gestion particulière des peuplements prenant en compte la consommation en eau des peuplements.

De plus, au regard des connaissances actuelles, il est impossible de proposer de manière générale des associations d'espèces (feuillues, résineuses ou mixtes), améliorant systématiquement le bilan hydrique du peuplement par rapport à un peuplement régulier monospécifique.

A l'opposé, il convient d'attirer l'attention sur le fait que les peuplements mélangés peuvent parfois avoir des effets adverses, comme une augmentation globale de la consommation en eau du peuplement, ou une augmentation du stress hydrique subi par l'une ou par plusieurs espèces du mélange.

Questions soulevées par les gestionnaires

Question n°15 : Est-il vrai que les peuplements mélangés favorisent une distribution des racines dans différents horizons du sol ? Cela a-t-il un effet sur la consommation en eau ? Un peuplement monospécifique équienne avec tous les systèmes racinaires dans les mêmes horizons du sol est-il plus exposé à la sécheresse qu'un peuplement mélangé ?

Question n°16 : Quelles sont les différentes associations d'essences qui permettent d'obtenir les meilleurs bilans hydriques ?

Question n°17 : Existe-t-il une différence de consommation en eau entre peuplements purs et peuplements mélangés ?

Question n°18 : Un peuplement mélangé feuillus-résineux est-il plus favorable en termes de bilan hydrique qu'un peuplement pur de résineux ?