Le changement climatique bouleverse déjà nos écosystèmes et nos sociétés. En France, vagues de chaleur, pluies intenses, sécheresses, feux de forêt et inondations se multiplient soulignant l’urgence d’anticiper ses effets et d’ores-et-déjà, de s’y adapter.

Depuis la révolution industrielle (période de 1850 à 1900), les activités humaines ont profondément modifié la composition chimique de l’atmosphère terrestre. L’exploitation massive des énergies fossiles a entraîné une hausse des concentrations de gaz à effet de serre (GES), principal moteur du réchauffement, perturbant l’équilibre climatique de la planète [1]. Selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère a augmenté de +50 % entre 2024 (420 ppm) et 1850 (280 ppm) tandis que l’augmentation atteint même +150 % pour le métane.  Cela a notamment entraîné une élévation de la température moyenne planétaire estimé à +1,2 °C en 2023 par rapport à la période pré-industrielle.

Au-delà de ce réchauffement moyen, on observe déjà l'influence de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre sur différents phénomènes météorologiques : les vagues de chaleur s’intensifient et deviennent plus fréquentes, les régimes de précipitations évoluent, avec des précipitations extrêmes qui augmentent dans certaines régions, et des sécheresses prolongées dans d’autres. Le cycle de l’eau est profondément modifié. La fonte des glaciers, des calottes polaires et de la banquise s’accélère, contribuant à l’élévation du niveau moyen du niveau des océans. Ce dernier a progressé de plus de 20 cm depuis 1900, menaçant les régions côtières densément peuplées. De plus, l’absorption accrue du CO₂ par les océans modifie leur composition chimique, mettant en péril la biodiversité marine.

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Les émissions de gaz à effet de serre ont bondi depuis la révolution industrielle
Légende : Les émissions de gaz à effet de serre ont bondi depuis la révolution industrielle.
Crédit : Adapté de la figure 2.1a du Rapport de Synthèse du sixième rapport d’évaluation du GIEC par l’Office for Climate Education dans le Sixième rapport d'évaluation résumé pour enseignants.
Rapport pour les enseignants : www.oce.global/sites/default/files/2024-04/OCE_Résumé%20pour%20enseignants%20AR6.pdf
Rapport du GIEC : https://report.ipcc.ch/ar6syr/pdf/IPCC_AR6_SYR_LongerReport.pdf
Indicateurs du changement climatique en France Hexagonale 2024. Crédit : © Météo France.

Indicateurs du changement climatique en France Hexagonale 2024.
Crédit : © Météo France

En France hexagonale, le réchauffement est plus rapide qu’en moyenne planétaire. Il dépasse aujourd’hui le seuil des +2°C dont +1,7°C directement attribué au changement climatique.  Les dernières décennies ont vu une accélération marquée du phénomène. 9 des 10 années les plus chaudes en France entre 1900 et 2024, sont postérieures à 2010[2]. L’augmentation des phénomènes extrêmes est elle aussi marquée, en particulier pour les vagues de chaleur, les pluies intenses ou encore les sécheresses.

Malgré les engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015 de limiter l’augmentation des températures bien en dessous de +2°C, les projections actuelles indiquent que l’on se dirigerait plutôt vers un réchauffement planétaire de +3°C d’ici 2100 (considérant les politiques actuelles de réduction des émissions de gaz à effet de serre). Pour rester sous le seuil des +2°C, les émissions de gaz à effet de serre devraient être réduites de 4% chaque année alors que celles-ci augmentent actuellement de 1,3% par an[3].

Un réchauffement supérieur à 2 °C d'ici la fin du siècle ne peut donc être exclu, et il est indispensable de s’y adapter, même si l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris reste notre priorité.

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Les politiques mises en oeuvres ne permettent pas aujourd’hui de garantir la limitation du réchauffement climatique à 2°C
Légende : Les politiques mises en oeuvres ne permettent pas aujourd’hui de garantir la limitation du réchauffement climatique à 2°C.
Crédit : Adapté de la figure 2.5 du Rapport de Synthèse du sixième rapport d’évaluation du GIEC par l’Office for Climate Education dans le Sixième rapport d'évaluation résumé pour enseignants.
Rapport pour les enseignants : www.oce.global/sites/default/files/2024-04/OCE_Résumé%20pour%20enseignants%20AR6.pdf
Rapport du GIEC : https://report.ipcc.ch/ar6syr/pdf/IPCC_AR6_SYR_LongerReport.pdf

La France anticipe son avenir climatique

Présentation de la TRACC en termes d'échéance et de niveau de réchauffement planétaire et France hexagonale.
Crédit : © MétéoFrance.
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Pour favoriser cette adaptation, le ministère en charge de de la Transition écologique a défini une trajectoire de Référence pour l’Adaptation au Changement Climatique (TRACC). L’objectif est que tous les acteurs prennent les mêmes hypothèses pour répondre à la question : « À quel climat futur dois-je m’adapter ? ». La TRACC est définie en niveau de réchauffement planétaire pour 3 échéances d’ici à la fin du siècle [4] : + 1,5 °C en 2030, + 2 °C en 2050 et + 3 °C en 2100 au niveau mondial par rapport à une référence pré-industrielle, qui correspondent pour la France hexagonale à : + 2 °C en 2030, + 2,7 °C en 2050 et + 4 °C en 2100[5].

Les projections climatiques permettent de décrire le climat de la France pour chacun de ces 3 niveaux de réchauffement. Ces données sont essentielles pour orienter les politiques publiques et les décisions des gestionnaires de territoires, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de la forêt. Elles permettent également d’évaluer les risques liés aux événements climatiques extrêmes et d’adapter les infrastructures en conséquence.

En fixant une trajectoire de réchauffement, la TRACC simplifie la problématique de l’adaptation, en éliminant la première source d’incertitude sur le climat futur, à savoir l’évolution future des émissions de gaz à effet de serre. Il subsiste cependant des éléments d’incertitude inhérents à l’état de l’art de la modélisation climatique elle-même. Avec les mêmes hypothèses en entrée, les différents modèles de climat conduisent à des projections qui diffèrent plus ou moins selon les paramètres. C’est particulièrement vrai sous nos latitudes pour l’évolution des précipitations, dans un contexte où la France se situe dans une zone de transition climatique entre des hausses au nord de l’Europe et des baisses sur le bassin méditerranéen.

Il est donc essentiel de considérer non pas une seule projection climatique (réalisée avec un seul modèle de climat), mais un ensemble de projections réalisées avec des modèles différents. C’est l’objet des exercices internationaux CMIP (Coupled Models Intercomparison Project) dont les résultats sont utilisés par le GIEC. Pour la TRACC, c’est un ensemble de 17 projections climatiques régionales produites dans le cadre du projet Explore 2 qui a été utilisé.

Pour garantir une gestion résiliente des territoires et des écosystèmes, les outils d’aide à la décision doivent impérativement intégrer ces incertitudes et considérer, outre une valeur médiane, des valeurs représentatives des extrêmes de l’ensemble des projections climatiques utilisées. La disponibilité d’une enveloppe de futurs possibles est à prendre en compte selon la sensibilité des enjeux en climat futur pour réduire les risques de maladaptation.

Pour en savoir plus

[1] voir la vidéo : "RMT AFORCE - Les changements climatiques".
[2]MétéoFrance 2024 Bilan climatique annuel 2024.
[3]Rapport 2024 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions - Onu.
[4] Ces niveaux et échéances ont été arrêtés suite à une consultation publique menée en 2023 sur la TRACC. Cette trajectoire prend en compte les politiques mondiales en place pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
[5] En intégrant le fait que le rechauffement est plus rapide en France métropolitaine qu'en moyenne sur le globe.

Le climat de la France hexagonale selon la TRACC

  • Par construction (niveaux de réchauffement), la TRACC prescrit l’évolution de la température moyenne annuelle pour 2030, 2050 et 2100 en moyenne sur le territoire. Cependant, on observe une variation spatiale d'environ 1 °C à la fin du siècle, avec un réchauffement plus marqué dans le sud-est du pays et les Alpes, et un réchauffement légèrement moins important dans le nord-ouest, et un réchauffement plus marqué en été qu’en hiver, de l’ordre de 1°C.

    Températures moyennes en hiver et en été en France hexagonale. Le réchauffement est plus marqué en été qu'en hiver, de l'ordre de 1°C.
    Crédit : © MétéoFrance.

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    D'ici la fin du siècle, le nombre de jours de très forte chaleur (température supérieure à 35°C) passera de moins d'un jour dans les années 90 à 8 jours par an en moyenne. Il pourra atteindre jusqu'à 30 à 40 jours dans les régions méditerranéennes, soit une dizaine de jours de plus qu'en 2022. Les nuits chaudes (plus de 20°C) augmenteront également, atteignant près de 25 jours en moyenne, contre seulement 2 auparavant. Sur le littoral méditerranéen, ce chiffre pourrait monter à 100-120 nuits par an.

    Le seuil des 40°C, auparavant rarement dépassé, sera atteint en moyenne tous les ans. Des records de chaleur atteignant 50°C sont envisageables à partir de 2050. Le nombre de vagues de chaleur sera multiplié par 7 à 12 par rapport aux années 90, et leur durée pourra aller jusqu'à 2 mois.

    Evolution du nombre de jours de très forte chaleur (température maximale supérieure à +35°Cà selon les niveaux de réchauffement TRACC +2°C, +2,7°C et +4°C en France hexagonale, cible d'adaptation relative en 2030, 2050 et 2100, selon les valeurs min, médiane et max. de l'ensemble TRACC-2023.
    Crédit : © MétéoFrance.
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    En revanche, le nombre de jours de gel diminuera considérablement, avec seulement 15 jours en moyenne contre 43 dans les années 90. Les gelées deviendront rares dans le sud et sur les littoraux, bien que toujours potentiellement nuisibles pour l’agriculture et la végétation en général, dont les stades végétatifs sont avancés par des températures hivernales moyennes plus douces.

     

  • Contrairement aux températures, l’évolution des précipitations présente des incertitudes importantes.  Les simulations projettent un cumul annuel global stable, même s’il faut garder à l’esprit que les précipitations utiles (différence entre précipitations et évaporation) vont diminuer sous l’effet des températures. Les évolutions présentent des contrastes saisonniers avec une dominante de hausse en hiver et de baisse en été. En 2100, les précipitations maximales journalières pourraient augmenter de 15% en général et jusqu’à +30% par endroits, accentuant les phénomènes de ruissellement et les risques d’inondations notamment en zone imperméabilisée. Les augmentations les plus fortes sont attendues sur la moitié nord mais certaines simulations renforcent aussi les précipitations intenses sur les régions méditerranéennes.

    Evolution des pluies maximales quotidiennes annuelles selon les niveaux de réchauffement France à +2°C, +2,7°C et +4°C, horizons TRACC 2030, 2050 et 2100, selon les valeurs min, médiane et max de l'ensemble TRACC-2023. Présence de hachure en l'absence d'accord sur le signe du changement pour au moins 80% des simulations. Crédit : © MétéoFrance.
    Evolution des pluies maximales quotidiennes annuelles selon les niveaux de réchauffement France à +2°C, +2,7°C et +4°C, horizons TRACC 2030, 2050 et 2100, selon les valeurs min, médiane et max de l'ensemble TRACC-2023. Présence de hachure en l'absence d'accord sur le signe du changement pour au moins 80% des simulations.
    Crédit : © MétéoFrance.
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  • D'ici 2100, l’évapotranspiration (perte d’eau par évaporation du sol et transpiration des plantes) pourrait s’accroître de 20 %, entraînant une baisse du bilan hydrique annuel de plus de 100 mm, soit l’équivalent d’un à deux mois de précipitations. Cette diminution sera particulièrement prononcée dans les régions du sud. Le nombre de jours de sol sec atteint 4 à 5 mois dans la moitié nord et jusqu’à plus de 7 mois sur les régions méditerranéennes. Certains événements de sécheresse pourraient s'étaler sur plusieurs années consécutives.

    En conséquence, le risque de stress hydrique (manque d’eau) pour les arbres augmentera, en particulier pour les zones où la capacité de rétention de l'eau par les sols (réserve utile) est faible. Le projet BILJOU© développe des projections du bilan hydrique prenant en compte cette réserve utile.

    Retrouvez plus d'informations sur le projet BILJOU© sur le site internet du projet (appgeodb.nancy.inra.fr/biljou/fr/), ainsi que sur notre site internet (page projet BILJOU©).

    Evolution du bilan hydrique (écart entre le cumul annuel de précipitation et l'ETP) selon les niveaux de réchauffement France à +2°C, +2,7°C et +4°C, horizons TRACC 2030, 2050 et 2100, selon les valeurs min, médiane et max de l'ensemble TRACC-2023. Présence de hachures en l'absence d'accord sur le signe du changement pour au moins 80% des simulations. Crédit : © MétéoFrance.
    Evolution du bilan hydrique (écart entre le cumul annuel de précipitation et l'ETP) selon les niveaux de réchauffement France à +2°C, +2,7°C et +4°C, horizons TRACC 2030, 2050 et 2100, selon les valeurs min, médiane et max de l'ensemble TRACC-2023. Présence de hachures en l'absence d'accord sur le signe du changement pour au moins 80% des simulations.
    Crédit : © MétéoFrance.
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  • Pour modéliser l'évolution du danger feu de forêt en climat futur, Météo-France s’appuie sur l’Indice Forêt Météorologique (IFM) qui caractérise la propension d’un feu de forêt à s’aggraver et se propager sous l’influence des conditions météorologiques. Il est évalué à partir de paramètres météorologiques : température, humidité de l’air, vitesse du vent et précipitations. Sous l’influence principale de l’augmentation de la température, qui augmente les conditions de sécheresse de la végétation, le changement climatique entraîne une aggravation du risque météorologique feux de forêt, se traduisant notamment par une extension des territoires exposés au risque (la quasi-totalité du territoire serait concernée) et un allongement de la saison de sensibilité aux feux.

    A partir de ces éléments, l’Inrae[6] a commencé à développer un modèle pour prédire l’évolution des feux de forêt en France. Selon ce modèle[7] , d’ici 2050, l’activité des feux de forêt dans le sud-est de la France, région la plus touchée par les incendies,  pourrait augmenter de 34 à 67 %. Le nombre de grands incendies (>100 ha) y passerait de 7 à 10 par an en moyenne. D’ici 2090, cette intensification serait encore plus marquée : jusqu’à 20 grands feux par an, voire 40 lors des années extrêmes.

    Les trois zones les plus exposées (Sud-Est, Sud-Ouest et Centre-Ouest) pourraient fusionner en une vaste région à haut risque. De nouvelles zones vulnérables apparaîtraient, comme le Haut-Languedoc, les Causses, les Cévennes et les Monts d’Ardèche. La saison des feux sur l’ensemble du territoire s’allongerait en s’étendant de la fin de l’hiver à l’automne. Quant aux pompiers, ils devraient faire face à jusqu’à 10 jours par an avec plus de 7 départs de feu simultanés sur des surfaces de plus de 1 ha.

    Projection du nombre de feux supérieur à 20 ha selon la TRAAC (maille SAFRAN 8 Km) Rapport Vulnefeu, 2025, © C. Revertegat
    Projection du nombre de feux supérieur à 20 ha selon la TRAAC (maille SAFRAN 8 Km)
    Rapport Vulnefeu[8], 2025, © C. Revertegat
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    Pour en savoir plus

    [6] Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement

    [7] Source Inrae Projections des effets du changement climatique sur l’activité des feux de forêt au 21ème siècle : rapport final

    [8] Retrouvez plus d'informations sur le projet VULNEFEU sur notre site internet (page projet VULNEFEU)

     

Les forêts en première ligne 

Le climat conditionne directement la croissance, la régénération et la survie des forêts. L’augmentation des températures, les modifications du régime des précipitations et la fréquence accrue des événements extrêmes perturbent ces écosystèmes complexes. Certaines essences, adaptées à des conditions climatiques précises, deviennent plus vulnérables ou meurent, tandis que d’autres peuvent coloniser de nouveaux territoires. La hausse des températures entraîne une avancée des aires de répartition de certaines essences vers le nord et en altitude, mais ces migrations restent limitées par leur vitesse d’adaptation, dix fois plus lente que le changement climatique, et par la fragmentation des paysages par l’activité humaine.

Or, les forêts jouent un rôle clé dans l’atténuation du changement climatique en stockant du carbone, une capacité menacée par l’augmentation des mortalités et la diminution de la croissance des arbres. Une action rapide est essentielle pour préserver leur résilience et garantir leur contribution à la régulation du climat dans les décennies à venir. Aujourd’hui, la mobilisation des acteurs du secteur forestier permet de collecter des données précises sur les dommages subis par les forêts, et d’élaborer des projections centrées sur ces écosystèmes afin d’adapter les pratiques de gestion. Une veille constante indispensable pour anticiper les risques et accompagner les forêts face aux défis d’un climat en mutation.

Bibliographie

  • Rapport 2024 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions - ONU, 2024
  • Trajectoire de Référence pour l’Adaptation au Changement Climatique (TRACC) Partie 1, Météo-France, 2024
  • Bilan climatique annuel 2024, Météo-France 2024
  • La Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC), Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, 2022
  • Sixth assessment report, Synthesis report, IPCC, 2023
  • François Pimont, Jean-Luc Dupuy, Julien Ruffault, Eric Rigolot, Thomas Opitz, et al.. Projections des effets du changement climatique sur l’activité des feux de forêt au 21ème siècle : Rapport final., INRAE. 2023. hal-04149936
  • L’arbre et la forêt à l’épreuve d’un climat qui change, ONERC, La Documentation français, 2015
  • Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS 2020 pour la métropole, Météo France, 2020
  • Jean-Michel Soubeyroux, Brigitte Dubuisson, Sebastien Bernus, Raphaëlle Samacoïts, Fabienne Rousset, Michel Schneider, Agathe Drouin, Thumette Madec, Marc Tardy, Lola Corre - (2024) « À quel Climat s’adapter en France selon la TRACC ? »,  https://hal.science/hal-04797481v3

+ rapport Partie 2, référence à venir après le 20/03

Experts interviewés

  • Patrick Josse et Anne-Laure Gibelin, Météo France
  • Alexandre Piboule, ONF 
  • Eric Rigolot, Inrae
  • François Pimont, Inrae

Description et crédits de l'image d'en tête : Boisement relictuel en Champagne crayeuse au soleil levant. Sylvain Gaudin © CNPF